mardi, août 22, 2006

Technologies de l’information et de la communication ?
Une bonne pédagogie d’abord !


Technologies et pédagogies, la rime est belle mais qu'en-est-il vraiment ? L'utilisation des technologies, on le sait, est un catalyseur puissant d'un renouveau pédagogique plus en accord avec les attentes de la société et avec les facteurs d'un apprentissage de qualité : les technologies sont en effet un amplificateur puissant des qualités … mais aussi des défauts du dispositif pédagogique.

Un autre mirage menace : laissées à elles-mêmes, les technologies nouvelles ne font souvent que singer les antiques pratiques … quelle valeur ajoutée pédagogique, quels facilitateurs d'apprentissage sont-ils à trouver dans un ordinateur qui "donne cours", dans un syllabus devenu page Web sans autre relief ? Technologies sans pédagogie ne sont alors que ruines d'investissements pourtant prometteurs. Par ailleurs, les grandes manoeuvres pédagogiques "innovantes", balancées entre auto-apprentissage et apprentissage collaboratif, sont coûteuses en gestion des étudiants, en encadrement, en temps d'évaluation :

  • proposer des contextes qui font sens,
  • donner l'accès à des informations fortement interactives,
  • permettre la manipulation de modèles,
  • développer des apprentissages collaboratifs,
  • fournir des feedbacks à bon escient et au bon moment,
  • garder les traces des cheminements

… voici quelques circonstances et conditions d'apprentissage que les technologies appuieront bien efficacement.

Pour mettre ce duo techno-pédagogique en mouvement, pour rendre l'institution encore davantage innovante, des conditions s'imposent : familiariser les enseignants avec le jargon des gigabytes, leur donner l'occasion d'expérimenter, les soutenir dans leurs efforts, valoriser les réalisations prometteuses … voici des mesures que l'UCL met sur pied depuis de nombreuses années.


C'est ainsi qu'iCampus, la plate-forme d'apprentissage en ligne de l'UCL, permet aux enseignants, avec un bagage technique réduit au minimum, d'expérimenter les outils de l'e-Learning, de commencer doucement en publiant quelques documents, de s'interroger et d'interroger les conseillers pédagogiques de l'IPM, d'élaborer une communauté virtuelle dans la société de la connaissance.